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May 05, 2023

Carburant moins cher provenant d'une source improbable

Si vous conduisez - ou même si vous ne le faites pas - les prix du carburant vous préoccupent probablement.

Mais payer plus à la pompe n'est pas la seule chose qui préoccupe les gens. Ils sont également de plus en plus conscients que dépendre de l'essence est terrible pour la planète.

Dès 1826, les gens ont recherché des alternatives à l'essence très polluante. Un bref historique des biocarburants montre que, cette année-là, une nouvelle option plus respectueuse de l'environnement est arrivée sur le marché : l'éthanol. Il a été fabriqué en convertissant des parties de plantes en énergie.

L'éthanol a gagné en popularité pendant la Seconde Guerre mondiale en raison de la demande de carburant, mais il n'est jamais devenu la source dominante.

Mais voici le problème : il a toujours été plus cher que le carburant au plomb. En plus de cela, d'innombrables entreprises n'ont pas tenu leurs promesses d'améliorations importantes de l'éthanol, ce qui a conduit à une stigmatisation du "garçon qui criait au loup" autour de la science.

Mais un nouveau projet est plus proche que jamais de résoudre ce dilemme.

Le chercheur Xylome Thomas Jeffries et une équipe de partisans du Centre de recherche sur la bioénergie des Grands Lacs (GLBRC) ont exploité une nouvelle source sauvage pour la production d'éthanol. Ils ont découvert qu'une levure - S. passalidarum - vivant à l'intérieur des tripes de coléoptère est super efficace pour convertir le xylose, un sucre végétal, en énergie. Un peu d'ingénierie l'a rendu encore plus efficace.

Timothy Donohue, chercheur principal au GLBRC et expert en microbes, explique que "les bactéries préfèrent manger des sucres comme le glucose et ont tendance soit à ne pas métaboliser le xylose, soit à le faire très lentement et mal".

C'est un problème étant donné que cela signifie un gaspillage de ressources dans les matières végétales.

L'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA) répertorie d'autres carburants alternatifs, tels que le méthane et l'électricité éolienne. Il est vrai qu'aucune de ces émissions ne produit autant d'émissions - le vent n'en produit pas - que le CO2 libéré par la combustion du carburant au plomb, mais elles ne sont pas parfaites non plus.

Le méthane est libéré dans l'atmosphère à un rythme plus faible, mais il est également beaucoup plus puissant que le CO2, ce qui lui permet de piéger plus de chaleur et d'aggraver le réchauffement climatique.

Et l'énergie éolienne peut sembler glamour de l'extérieur, mais elle a aussi ses propres défauts. Les éoliennes entraînent la mortalité des oiseaux et des chauves-souris de multiples façons, y compris les collisions directes, la fragmentation de l'habitat causée par le besoin d'espace et les changements soudains de la pression atmosphérique autour des éoliennes entraînant des blessures traumatiques.

Peu d'options semblent pouvoir rivaliser avec la combinaison de respect de l'environnement et d'efficacité que le nouveau produit de Xylome espère offrir.

Donohue dit :

Plus les microbes mangent de xylose, plus de carburant peut être produit (dans ce cas, de l'éthanol). Xylome utilise ces microbes améliorés pour améliorer la production d'éthanol, fournissant ainsi plus de carburant par tonne de biomasse traitée. Cela améliorera également la rentabilité de la fabrication d'autres carburants ou produits chimiques à partir de xylose à l'avenir.

La nouvelle méthode fonctionne non seulement pour les cultures de maïs traditionnelles, mais aussi pour différents types d'herbes et de bois et les parties non comestibles des plantes. Cela signifie que la production d'éthanol n'épuise pas un approvisionnement alimentaire toujours plus demandé. Un bonus encore plus important est que les sites de fabrication existants seront utilisés pour la nouvelle production plutôt que d'en construire de nouveaux. Gagnant-gagnant pour l'environnement!

Le processus devrait changer totalement la dynamique économique de l'éthanol, car ces souches permettront aux entreprises de mieux convertir le xylose en une multitude de produits. La nouvelle méthode fera ses débuts publics du 20 au 23 juin lors de l'International Fuel Ethanol Workshop & Expo à Milwaukee, Wisconsin.

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