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Nouvelles

Nov 17, 2023

Troisième "retrait bancaire armé" en une semaine au Liban

Un Libanais portant une arme à feu et un jerrican de carburant a retiré ses économies gelées sous la menace d'une arme vendredi, le troisième incident de ce type dans le pays touché par la crise cette semaine.

Lorsqu'une succursale de la banque Byblos a ouvert ses portes dans la ville méridionale de Ghaziyeh, un déposant, qui aurait la cinquantaine, a pris d'assaut les locaux avec son fils adulte.

Il a menacé des employés de banque avec une arme à feu, qui, selon une chaîne de télévision libanaise, pourrait être un jouet, et a exigé ses économies.

"Il a vidé un jerricane de carburant par terre", a déclaré un agent de sécurité de la banque à un journaliste de l'AFP.

L'homme est reparti avec environ 19 000 dollars et s'est rendu à la police quelques instants plus tard alors qu'une foule se formait devant la banque pour le soutenir.

C'était le dernier d'une série de cambriolages au Liban, où l'épargne des déposants a été dévaluée et piégée dans les banques pendant près de trois ans au milieu d'une crise économique paralysante.

Il s'agit généralement d'actes de désespoir économique commis par des déposants sans casier judiciaire qui tentent de régler des factures et qui ont attiré une large sympathie du grand public.

Mercredi, une jeune femme a braqué une banque dans le centre de Beyrouth en utilisant un modus operandi similaire, dans ce qu'elle a dit être une tentative de récupérer les économies de sa sœur, une patiente atteinte d'un cancer.

Sali Hafiz est devenu un héros instantané sur les réseaux sociaux, et une photo de téléphone montrant debout sur un bureau à l'intérieur de la banque pendant le braquage est devenue virale.

Mercredi également, un homme a braqué une banque dans la ville d'Aley, au nord-est de Beyrouth, a rapporté l'agence de presse nationale officielle.

Le mois dernier, un homme a reçu une large sympathie après avoir pris d'assaut une banque de Beyrouth avec un fusil et retenu en otage des employés et des clients pendant des heures, pour exiger une partie de ses 200 000 dollars d'économies gelées pour payer les factures d'hôpital de son père malade.

Il a été détenu mais rapidement relâché.

Le Liban a été frappé par l'une des pires crises économiques de son histoire.

Sa monnaie a perdu plus de 90 % de sa valeur sur le marché noir, tandis que la pauvreté et le chômage ont grimpé en flèche.

Un Libanais portant une arme à feu et un jerrican de carburant a retiré ses économies gelées sous la menace d'une arme vendredi, le troisième incident de ce type dans le pays touché par la crise cette semaine. Dans cet article:
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